La cocotte-minute est bouillante, elle explosera le lundi 3 juin 2013.
Imprimer: Les raisons de la colère
La totalité de la profession a décidé de ne plus effectuer les gardes départementales jour et nuit et d’arrêter les interventions demandées par le centre 15 varois à partir du lundi 3 juin 2013 à 0 h
Plus aucune demande de transport, émanant du SAMU83-Centre 15 ne sera prise en charge par les entreprises varoises tant que le fonctionnement de ce service opèrera tel qu’il le fait aujourd’hui à l’encontre des entreprises privées de transport sanitaire. Nous avons appris que la chambre syndicale présidée par Anselme CABRITA, la FNTS présidée par Patrice PAYERAS, la FNAA présidée par Laurent LAVASTRE, La FNAP présidée par Claude DELESSE, l’ADSU présidée par Alexandra CITTADINI et nous même AU 83 c’est-à-dire la totalité de la représentation départementale se sont unis pour ce mouvement revendicatif.
Alors que les textes et autres arrêtés ministériels encadrent la mise en œuvre du transport sanitaire dans le cadre de l’urgence pré hospitalière le centre 15 varois continue comme s’ il se trouvait sur une ile déserte avec comme seul et unique interlocuteur les services du SDIS varois. Il mandate ce service public pour effectuer en lieu et place les missions des ambulanciers privés creusant tous les jours un peu plus le déficit des finances publiques et détruisant lentement mais surement l’emploi que beaucoup de jeunes exercent dans les entreprises privées de transport sanitaire.
Cette situation complètement anarchique a un coût prohibitif pour les finances départementales et n’assure pas obligatoirement la sécurité des citoyens dans la prise en charge de l’urgence pré hospitalière. La désorganisation de la filière ambulancière privée a entrainé la disparition de cette activité dans nombreuses zones du département.
Les ambulanciers privés varois seraient -ils les victimes collatérales d’une guerre fratricide que ce livrent le SAMU 83 et le service des urgences du principal établissement varois. Un audit initié à la demande du directeur du CHITS, nous fait découvrir les arcanes de ce vaudeville local.
On pourra y lire malgré tout que les ambulanciers privés transportent exclusivement des malades de niveau 3 et 4 alors que les sapeurs-pompiers transportent à grands coups de sirène une grande majorité de malades de niveau 1 et 2 c’est-à-dire la bobologie.
L’AU 83 ne cesse de dénoncer depuis de nombreuses années cette situation avec une surdité fracassante de la direction du CHITS et des organismes de tutelle. Peut-être faudrait -il s’adresser à une loge, qui compte tenue de certains de ces membres pourrait régler la situation.