Le délégué territorial des Alpes-Maritimes se croirait-il à Rome il y a quelques siècles?
Se prendrait-il pour César le dictateur ?
C’est ce que nous pourrions penser en observant de plus près le fonctionnement du sous-comité des transports sanitaires de ce département.
En attendant il semble que la crise et les difficultés financières que rencontre notre pays épargnent les Alpes-Maritimes, où son représentant de l’ARS n’hésite pas à convoquer à plusieurs reprises le sous-comité des transports sanitaires.
Que ces plusieurs sous-comités aient pour seul objectif de juger les mêmes ambulanciers, pour les mêmes raisons, ne semble pas déranger la délégation territoriale très peu sensible aux règles de justice administrative de notre pays.
A l’instar de quelques républiques bananières, ce personnage fait régner la terreur au point de faire avouer à certains ce qu’ils n’ont pas commis.
Lors du dernier sous-comité, la FNAP dépêchée en renfort de nos confrères niçois; Caroline A, qui telle une exorciste, brandissait le code de la santé publique en guise de crucifix et d’eau bénite.
Aujourd’hui la colère gronde et les ambulanciers de tout le royaume se mobilisent pour envoyer les trébuchets vers le château du seigneur DEROUBAIX.
Avant que les boulets ne frappent le donjon, il serait temps que son altesse s’inquiète du comportement de ces missi dominici et de leurs exactions.